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Toute la rage du Monde

Un chef d’état donne une conférence de presse ; par exemple Emmanuel Macron, président de la république française, le 17 avril dernier. Les journaux publieront des commentaires louangeurs ou critiques, mais en premier lieu, si ce sont des journaux d’information, ils rendront compte de ce qui a été dit. Leur manchette sera du genre de celle du Guardian ce jour-là :

guardian

Dans ses autres articles et éditoriaux le Guardian, très à gauche et très remonté contre Macron, ne se gêne pas pour exprimer ses critiques. Mais il commence par faire son travail d’information : M. Macron a donné tel jour une conférence de presse sur tel thème, il a expliqué ceci et annoncé cela. Quelle différence avec le quotidien autrefois « de référence » dans le pays même de Macron, Le Monde. Inutile en « une » de chercher à s’informer sur l’exposé ; à la place, le lecteur a droit à l’opinion des journalistes, un arrêt définitif et cinglant :

engagées

Ce qu’il a dit ? Quels sont ces chantiers ? Mystère. Et aucune importance. Sans doute le lecteur serait incapable de former sa propre opinion sur la nouveauté, ou non, des annonces de Macron. Ou il y perdrait trop de temps. Les grands experts du Monde lui évitent cette fatigue en interprétant pour lui le discours, plutôt que de le décrire. Tout ce qui compte est leur jugement.

Jour après jour,  au lieu d’informer, Le Monde mène une campagne de démolition du gouvernement actuel qui n’a rien à envier aux plus beaux (ou mauvais) jours de l’Humanité d’antan. Cantonons-nous à quelques exemples pris au hasard dans le mois d’avril 2023, reflétant comment un quotidien autrefois sérieux compose aujourd’hui ses  Unes. Le 5 avril, le gouvernement ayant annoncé vouloir dissoudre un groupuscule violent, « Les Soulèvements de la Terre », responsable de millions d’euros de destructions et déprédations les mois précédents et cherchant en permanence l’affrontement avec les forces de l’ordre, voici ce que Le Monde trouve de mieux à titrer :

Pasted

Aucune nuance, aucun recul. Le terme « méga-bassine » est lui-même tendancieux. Il s’agit d’une réserve d’eau, destinée à préserver cette ressource pour faire face aux étés de plus en plus chauds que nous connaissons. On peut être pour ou contre mais force est de noter que dans aucun autre pays d’Europe occidentale ce genre de discussion ne passe par des émeutes d’une telle violence (47 gendarmes blessés ce jour-là). La « bataille » principale n’est pas celle des arguments mais une bataille au sens propre entre les forces de l’ordre et des extrémistes déchaînés. Rien de tout cela dans le titre et le résumé, seulement l’annonce que le mouvement a « réfuté point par point » — la cause est entendue et jugée ! — les raisons du gouvernement. Comme s’il s’agissait d’une aimable discussion d’idées (où l’un des partenaires a raison par définition) et non du contrôle d’une organisation subversive (contestable ou non, la décision de construire la réserve a été votée par les pouvoirs régionaux normalement élus).

Le titre publié deux jours avant est lui, plutôt amusant dans son obsession critique :

bourdieu

Populiste en plus de ses autres tares, il est le représentant de la Noblesse d’État ! Ah tiens, François Hollande, que Le Monde traita toujours avec de grands égards, n’en était pas, lui ? Fils de médecin, élevé à Neuilly, ancien élève de Saint-Jean Baptiste de la Salle puis HEC, Sciences Po et l’ENA, ayant commencé sa carrière à la Cour des Comptes, ensuite militant et responsable politique pendant toute sa carrière, oui, Hollande est de gauche, donc c’est le Peuple, le vrai ! Et Macron l’affreux représentant du Système.

Mais ne nous inquiétons pas trop, dans ce cas précis il s’agissait d’une « Tribune », présentée comme telle. Revenons à l’information, ou plutôt ce qui devrait en être. Le 10 avril Le Monde traite en Une d’écologie, sujet que vous croyez peut-être sérieux mais sur lequel votre quotidien préféré choisit son parti — comme Pierre Dac et Francis Blanche, le parti d’en rire :

parti

Absolument. Rien de sérieux dans ce gouvernement, tout ce qu’il fait, quand ce n’est pas scandaleux, doit être risible. Le lendemain on revient au scandaleux :

étouffer

Si Macron voulait vraiment « étouffer » quelque chose, bonne chance dans un pays où les moyens d’information de masse (Le Monde n’étant que l’un d’eux) sont ligués contre lui. (Note lexicale : « peuple » tel qu’employé ici est une abréviation pour « émeutiers et incendiaires ». Quant à la « légitimité » des syndicats, parlons-en : 10% des salariés français sont syndiqués, moins de 8% dans le privé et, même dans le secteur public, moins de 20%. En outre, de quels « syndicats» s’agit-il au juste ? Dans les autres pays, les salariés d’une entreprise ou d’une branche se groupent en un syndicat pour défendre leurs intérêts. Un seul syndicat, bien sûr. En France, il y a 4 ou 5 syndicats rivaux dans une même entreprise, petits partis politiques subventionnés se disputant les voix des quelques votants.)
Le 13 avril, un point vraiment lumineux sur la situation :

colère

Nulle trace de ce que le supposé sentiment d’injustice et de colère n’est le fait que d’une partie de la population, chauffée à blanc par les extrémistes de gauche et de droite. Quant au 49.3, il est difficile de voir en quoi ce mécanisme prévu par la Constitution —précisément pour les cas difficiles, comme celui-ci, où une partie de la droite classique a été intimidée voire terrorisée par les menaces reçues de toute part — est injuste ou prompt à susciter la colère. Il est après tout sujet à un vote de défiance (qui a eu lieu et a échoué). Du reste ce mécanisme a été surtout utilisé par la gauche sous Mitterrand: 3 fois par Pierre Bérégovoy, 8 fois par Édith Cresson et 28 fois par Michel Rocard (vingt-huit fois !). Je n’ai pas souvenir que lors de ses 6 utilisations par Manuel Valls, sous Hollande, Le Monde ait crié à l’injustice et compati à la légitime colère du Peuple. Ce qui frappe dans ce titre c’est une fois de plus le matraquage quotidien : le scandale et la malfaisance sont toujours du même côté, et l’injustice subie et la colère justifiée toujours de l’autre.

Le 13 avril, suite des grèves à répétition. Un journal même minimalement soucieux de la vie quotidienne de ses lecteurs parlerait des complications incessantes, des attentes interminables dans les gares et aéroports, des trésors d’invention auxquels sont réduits ceux qui doivent faire garder leurs enfants, des nouvelles pertes colossales pour l’économie du pays, de l’annulation de la première visite d’État que le nouveau roi britannique avait choisi de réserver à la France. (D’avoir peu d’admiration pour la monarchie actuelle et encore moins pour l’Angleterre du Brexit n’empêche pas de ressentir la gifle monumentale qu’a constituée cette annulation.) Non, il ne s’agit que des luttes glorieuses du Peuple en révolte :

intransigeance

Intransigeance ? Qu’attend-on au juste : qu’un gouvernement élu sur la promesse d’une réforme et l’ayant fait passer au Parlement décide tout à coup de l’annuler ? Peut-être pour rassurer les Libraires en Colère (si l’on devine correctement le mot tronqué sur la photo de banderole) ? Cette Une du Monde et des dizaines d’autres comme elles sont de purs appels à manifester ; jour après jour le journal explique aimablement à ses lecteurs quant et où participer. Comme s’ils n’avaient rien de mieux à faire.

Le même jour, un autre sommet de l’élite intellectuelle éclairant le monde :

veutpas

En d’autres temps Le Monde était attaché aux principes constitutionnels. Notez l’illustration menaçante. Côté constitution, avec sa sagacité habituelle le journal avait annoncé dès le 26 mars ce qui allait se passer :

rousseau-3

Les opposants à la réforme, ayant perdu à toutes les étapes, se rattachaient à l’espoir que le Conseil Constitutionnel annulât tout. Bien entendu il n’avait aucune raison de le faire. Son rôle n’est pas de substituer la volonté des manifestants du jour à celle du Parlement élu. Peut-être y jouait-il  « en quelque sorte son destin » mais aux dernières nouvelles il existe encore. Le 26 mars il pouvait encore y avoir débat, mais un journal objectif et sérieux aurait publié une analyse factuelle et prudente.

Tout cela n’empêche pas Le Monde de continuer de tirer sur tout ce qui bouge du côté du gouvernement. Le 21 avril, Macron ayant rencontré des enseignants :

crispe

Si quelqu’un crispe, il semblerait que ce soit plutôt Le Monde, mais bon. Ce qui compte, bien sûr, ce ne sont pas les avancées forcément viciées du gouvernement mais la réaction des 18,4%, les syndicats. Conjecture oiseuse : s’il n’y avait pas eu le  « pacte enseignant », est-ce que plus rien n’aurait « terni » la joie débordante desdits syndicats et leur soutien désormais enthousiaste aux projets éducatifs du gouvernement ?

Après le passage de la réforme des retraites (au grand soulagement de beaucoup), Macron et Borne ont annoncé vouloir continuer avec les réformes. Quel dommage, selon Le Monde, qu’ils soient en situation si difficile ! Le 24 avril, pauvre Macron :

doute

Pour Borne ce n’est pas mieux (26 avril) :

spectre

À ce point d’affaiblissement rien ne pourrait être pire, mais si, on peut s’affaiblir encore :

affaiblit

Le 1er mai, reportage sur les manifestations, dans le même genre que les précédents, par exemple :

violence

Le « mais » est vraiment adorable. Un« mais » dans le style bien connu de « je ne suis pas raciste, mais… ». En réalité, depuis des mois (et dès la crise des gilets jaunes) Le Monde affiche une attitude de compréhension presque affectueuse vis-à-vis des pires excès. Macron, pour qui l’écoute, n’est en rien méprisant et son attitude est le contraire de celle de quelqu’un qui prendrait les gens pour des imbéciles. Ses discours sont de très haute tenue (comme l’étaient, du reste, ceux de François Hollande) ; il explique et il justifie. Ne se sentent méprisés que ceux qui en réalité le méprisent, pour des raisons qu’on n’a pas de mal à imaginer (il est passé par la banque Rothschild , comme Pompidou du reste, il parle bien, il joue du piano, il n’a pas besoin de « prendre de haut » pour qu’on détecte en lui le premier de la classe). Et d’ailleurs s’il l’était, méprisant, en quoi cela justifierait-il de mettre le feu à la brasserie La Rotonde ? Dans les pays développés seule la France est en proie à ces manifestations régulièrement violentes qui dégénèrent. Les activistes du Monde n’ont rien à y redire ; il préfèrent réserver leur indignation pour ceux qui essayent de moderniser le pays.

La rage anti-Macron et anti-Borne se déchaîne jour après jour dans ce qui fut le quotidien respecté de Beuve-Méry et (malgré ses défauts) une source d’informations souvent fiables et de commentaires pondérés. Il semble avoir été pris en otage par une poignée de propagandistes peu soucieux de journalisme. On voit bien que les éléments les plus responsables en sont gênés ; Sylvie Kaufmann publie dans le New York Times des analyses raisonnées et raisonnables, Françoise Fressoz écrit des éditoriaux équilibrés. On se demande si c’est pour maintenir une façade respectable pour les lecteurs étrangers qui ne voient pas le déferlement quotidien de bile anti-Établissement remplaçant l’information de base.

Dommage vraiment qu’on en soit venu là. Je ne sais pas ce qu’on enseigne aujourd’hui dans les écoles de journalisme en France, mais tous les autre grands pays démocratiques ont leurs journaux de référence qui appliquent (ou essayent d’appliquer, avec d’inévitables ratés) la distinction fondamentale entre nouvelles et opinions. Que faudrait il pour que les lecteurs français aient à nouveau un journal sérieux, objectif et crédible ?

 

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Le courage de Macron

(An English variant will appear tomorrow.)

La presse nationale et internationale est déchaînée contre Borne et Macron. Les extrémistes et factieux de tous bords jurent de “mettre le pays par terre” (comment, au passage, peut-on accepter ce genre de langage de la part d’un responsable “syndical”?).

Toute la classe politique sait bien sûr que la réforme est indispensable. Elle est le seul moyen de protéger le système français de retraites par répartition. Elle tient compte de la pénibilité des travaux. Elle remet la France au niveau des pays voisins. Elle est le bon sens même. Elle suit des années de tergiversation de la part des gouvernements précédents effarouchés, et des mois de consultation avec les “partenaires sociaux”, si l’on peut parler de concertation pour une tentative de dialogue avec des gens qui ne cherchent que le tintamarre politique.

Quel courage, quelle détermination chez le président et la première ministre, qui au milieu des insultes sacrifient leur intérêt personnel au bien public. Les émeutiers — dans la tradition des ligues des années trente, des gilets jaunes, des voyous du 6 janvier 2021 à Washington — essayent de les faire reculer par la force, mais la raison et le droit triompheront.

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Le français dans le monde

Extrait d’un article dans Le Monde d’hier, signé Juliette Bénézit (sur un problème sérieux : l’inadéquation des services en ligne pour les cartes de séjour pour étrangers) : il s’agit d’une

problématique particulièrement prégnante en Ile-de-France

Diable ! Quels termes galants pour dire que le problème est particulièrement aigu dans cette belle région !

En général — heuristique personnelle mais qui marche assez bien — je cesse généralement d’écouter dès que j’entends “problématique” pour problème et “thématique” pour thème. Quant à “prégnant”, voici la définition du Larousse :

Littéraire. Qui s’impose à l’esprit, qui produit une forte impression.
Qui s’impose fortement, en parlant d’une structure perceptive et dans le contexte de la Gestalttheorie.

Re-diable ! Ou plutôt, Verdammt ! Gestalttheorie !

Je recherchais la référence exacte de l’article pour mettre ci-dessus le lien correct ; tenez-vous bien : Google donne cent pages Web contenant le texte exact “problématique particulièrement prégnante”. Dans Le Monde et ailleurs. (J’ai aussi cherché, pensant à une plaisanterie un peu trop ressassée en anglais, “à-demi prégnante”, mais là rien.)

Je pourrais continuer la liste des atrocités prétentieuses, mais excusez-moi, j’ai une problématique très très prégnante à régler.

 

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L’appel du 19 juin

Vous souvenez-vous de ce discours ?

Françaises, Français, mes chers compatriotes,

Je voulais vous parler hier mais on m’a dit que l’expression  “appel du 18 juin” était déjà prise et j’ai décidé d’attendre jusqu’aujourd’hui, 19 juin 2020. Un jour ne devrait pas faire une grande différence.

Mon message à toutes et à tous est simple :

Ne partez pas en vacances cette année.

Je sais, c’est dur. Pour les Français, les vacances sont sacrées depuis 1936. Toute l’année vous parlez essentiellement des dernières et des prochaines vacances. Mais cette fois-ci ce n’est vraiment pas le moment. Même si vous ne partez pas à l’étranger, avec la meilleure volonté du monde vous allez quand même vous entasser sur les plages et dans les hôtels. Vous essayerez le masque mais il suffit de se promener dans la rue pour voir combien sont au-dessous du nez ou au-dessus de la bouche ou les deux, ne servant strictement à rien.

Si nous partons comme tous les ans, imaginez la situation qui s’ensuivra inéluctablement. Projetez-vous quelques mois en avant ; le 28 octobre, pour choisir une date au hasard. Êtes-vous prêts pour 35 000 cas et 240 décès par jour, en croissance sans fin prévisible ? Pour un retour de l’engorgement des hôpitaux ? Pour — j’hésite à prononcer le mot honni ! — un nouveau reconfinement, celui que nous avions promis d’éviter mais qui serait devenu inévitable ? Et tout ce qui en découle — faillites, licenciements, séparations ? Sans même mentionner des fêtes de fin d’année sinistres sans la moindre lumière au bout du tunnel.

Non, j’en suis sûr, tout cela est impensable et n’est pas ce que vous voulez.

Alors, sacrifiez vos vacances cette année pour ne pas avoir à sacrifier bien plus les mois et les années qui suivront. Restez chez vous. Économisez votre argent, ne serait-ce que pour vous offrir d’excellentes vacances l’année prochaine. Lisez des livres, regardez des films, faites votre gymnastique, mais évitez déplacements et rencontres. Arrêtons-nous pour mieux rebondir ensuite. Si vous travaillez dans le tourisme, la passe sera difficile, et l’État vous aidera, mais céder à la facilité ne ferait que rendre vos perspectives pires encore.

En ces derniers jours de printemps, où tout semble vous sourire, vous n’en avez peut-être pas entièrement conscience encore, mais bientôt la bise sera venue : ne risquez pas, pour le bref plaisir d’un bel été, un automne et un hiver pires que ce que notre époque a jamais connu.

Pas de départ en vacances à l’été 2020.

Pour ma part, je ne m’en souviens pas.

D’autant plus qu’il n’a jamais été prononcé.

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Creative writing

(This article is about the kind of French that you find on e-commerce sites these days.)

Le site amazon.fr a de plus en plus de produits destinés à des marchés internationaux et bénéficiant d’une présentation en français produite par des algorithmes approximatifs. Je ne suis pas absolument sûr du « bénéfice » en question, ni d’ailleurs de la relation exacte de ces textes à la langue de Molière. Exemple :

Service de longue vie: La lumière de la chaîne est en parallèle connecté qui empêche un échec ampoule influence à d’autres bulbs.Even avec les ampoules cassées ou enlevées, restant ampoules continuera à éclairer. Si une ampoule sortir, vous remplacez tout simplement.

Les deux ou trois premières fois cela peut avoir un certain charme mais on s’en lasse. Bien que n’ayant pas de statistiques précises, j’ai l’impression que si l’on exclut les livres ce style est aujourd’hui celui de la majorité des articles présentés sur Amazon France. On peut en rire. Mais au vu de la dégradation générale du langage visible par exemple sur les forums — il ne s’agit plus des « fautes de français » qu’on nous apprenait à éviter et qui paraissent maintenant bien innocentes, mais d’une dissolution complète, ou l’on ne distingue plus par exemple le participe passé, parlé, de l’infinitif, parler, ni de la seconde personne du présent au pluriel, parlez etc. etc. — c’est plutôt inquiétant.

Apparemment le marché français n’est pas assez grand pour justifier autre chose que ce mépris. Cela n’a pas l’air de gêner Amazon non plus. Mais even avec la tolérance on finira par remplacez tout simplement.

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